Fermeture annoncée de la classe de Petite Section à la maternelle Louis Pécout de Fardeloup à La Ciotat : une décision inquiétante

La fermeture annoncée de la classe de Petite Section à la maternelle de Fardeloup suscite incompréhension et inquiétude. Cette décision, prise dans un contexte de restructuration scolaire, risque d’avoir des conséquences néfastes pour les enfants, les parents et l’équipe pédagogique.

En supprimant cette classe de Petite Section, l’Éducation nationale réduit l’offre d’accueil pour les plus jeunes élèves de la commune. Cela signifie des effectifs plus chargés dans les autres classes, une baisse de la qualité de l’encadrement et une adaptation plus compliquée pour les petits qui font leur première rentrée.

De plus, cette fermeture pourrait contraindre certaines familles à scolariser leurs enfants dans d’autres établissements plus éloignés, compliquant leur organisation quotidienne et augmentant le risque de surcharge dans les autres écoles maternelles de La Ciotat.

La situation de la maternelle Fardeloup s’inscrit dans une vague plus large de suppressions de classes en France. Partout sur le territoire, des écoles maternelles et élémentaires voient leurs effectifs réduits sous prétexte d’optimisation des ressources.

Par exemple, dans le Gard, 62 fermetures de classes ont été annoncées pour la rentrée 2025 contre seulement 26 ouvertures (Source : Objectif Gard). Même constat en Moselle, où 83 fermetures sont prévues (Source : SNUipp-FSU 57).

Une mobilisation nécessaire pour préserver l’école maternelle

Les fermetures de classes en maternelle ne sont pas anodines. L’école maternelle joue un rôle fondamental dans l’apprentissage des bases scolaires, la socialisation et l’éveil des enfants. Réduire son accès, c’est pénaliser des familles et des élèves dès leur entrée dans le système éducatif.

Face à cette décision, il est urgent que les parents, les enseignants et les élus locaux se mobilisent. Des actions comme des pétitions, des manifestations ou des demandes de concertation avec les autorités académiques doivent être envisagées pour défendre le maintien de cette classe.

La maternelle Louis Pécout de Fardeloup ne doit pas devenir une victime silencieuse d’une politique de rationalisation budgétaire qui sacrifie l’avenir des enfants. L’éducation ne doit pas être une variable d’ajustement. Il est temps d’agir pour préserver un accès équitable à l’école dès le plus jeune âge.