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Le 1er octobre 2024, le ministère algérien du Commerce et de la Promotion des exportations a annoncé une nouvelle série de restrictions sur l’importation de produits sidérurgiques.
Selon une note diffusée par l’Association des banques et établissements financiers (Abef), l'Algérie a décidé de bloquer l’importation de 16 catégories de produits issus de la transformation de l'acier, parmi lesquels figurent les fils machine, palplanches en fer ou en acier, ainsi que certains appareils d’arrosage.
Cette mesure vise à encourager le développement de l’industrie sidérurgique nationale.
L’interdiction concerne les opérations d’importation destinées à la revente ou à la transformation, tandis que celles initiées avant le 1er octobre ne sont pas affectées par cette décision.
L'Algérie s'efforce de renforcer son autonomie sidérurgique en exploitant des ressources locales comme le gisement de minerai de fer de Gara Djebilet, situé dans le sud-ouest du pays.
Ce site est destiné à alimenter des complexes industriels comme El Hadjar à Annaba, Tosyali à Oran, et le complexe algéro-qatari de Bellara à Jijel.
Par ailleurs, Tosyali Algérie, acteur majeur dans le secteur, a récemment investi dans une nouvelle usine Direct Reduced Iron (DRI), qui utilise de l'hydrogène et du gaz naturel pour réduire son empreinte carbone.
Cette usine, avec une capacité de cinq millions de tonnes par an, est désormais la plus grande d’Afrique et du bassin méditerranéen.
Cette stratégie industrielle s’inscrit dans une politique visant à réduire la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des importations tout en stimulant la production nationale.
Industrie sidérurgique en Algérie avec interdiction d'importation de certains produits. © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
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