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Le ministère de l'Intérieur algérien a annoncé la suspension temporaire de la délivrance des cartes d'immatriculation pour les véhicules importés de moins de trois ans.
Cette décision s’inscrit dans le cadre du décret exécutif 23/74, qui régit les procédures douanières et le contrôle technique des véhicules touristiques et utilitaires importés par des particuliers résidant en Algérie, selon des sources locales.
Le gel intervient dans un contexte de tensions économiques, notamment avec la flambée du taux de change sur le marché noir, où 1 euro s'échange contre 260 dinars algériens.
Cette hausse a exacerbé les difficultés économiques déjà présentes dans le secteur automobile, incitant les autorités à imposer des régulations plus strictes pour garantir que les véhicules importés respectent les normes en vigueur.
La décision a été accueillie avec des réactions contrastées. Si certains voient dans cette mesure une tentative nécessaire pour réguler un marché automobile en difficulté, d'autres critiquent un manque de planification et de coordination de la part des autorités.
Des appels ont été lancés pour que le ministère de l'Intérieur fournisse des éclaircissements sur le calendrier de reprise des immatriculations.
Ce gel met également en lumière la nécessité de réformes plus larges dans le secteur automobile algérien.
Reste à voir comment le gouvernement algérien compte répondre aux préoccupations des citoyens et des commerçants touchés par cette suspension, et quelles mesures seront prises pour garantir la stabilité du marché automobile.
Gel des cartes d'immatriculation pour les véhicules importés en Algérie. © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
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