L’Algérie se tourne vers les États-Unis pour dynamiser sa production laitière

Publié le 21 novembre 2024 à 10:38

radio sisko fm

L'Algérie, deuxième marché africain des produits laitiers après l’Égypte, engage une nouvelle stratégie pour atteindre l’autosuffisance en production laitière. 

Un accord inédit vient d’être conclu entre le ministère algérien de l’Agriculture et le Département américain de l’Agriculture (USDA) pour l’importation de vaches laitières américaines. 

Cette décision, annoncée le 12 novembre par l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, marque un tournant historique pour le pays, qui se fournissait jusqu’à présent exclusivement auprès de l’Union européenne.

Les vaches américaines, réputées pour leur rendement exceptionnel de 11 tonnes de lait par tête en 2023, viendront renforcer un cheptel local estimé à 900 000 têtes. 

Cette initiative s’inscrit dans un plan global visant à répondre à une demande croissante tout en réduisant les importations.

En parallèle, des projets industriels structurants se développent, à l’image des trois nouvelles installations qui devraient porter la production nationale à 3 500 tonnes de lait par jour dès 2025. 

Parmi ces initiatives, le groupe qatari Baladna investit 3,5 milliards de dollars pour produire 200 000 tonnes de lait en poudre par an d’ici 2026.

Ce partenariat algéro-américain, inédit dans le secteur agricole, s’annonce crucial pour transformer durablement la filière laitière nationale et poser les bases d’une véritable autonomie alimentaire. 

Avec ces efforts conjoints, l’Algérie ambitionne de devenir un acteur clé dans le secteur laitier africain.

Partenariat algéro-américain pour booster la production laitière nationale.  © Radio Sisko FM - Illustration générée par IA.

Partenariat algéro-américain pour booster la production laitière nationale.

© Radio Sisko FM - Illustration générée par IA.

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