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Dans un secteur historiquement dominé par les hommes, Air Algérie se démarque en annonçant que 6 % de ses pilotes sont des femmes.
Ce chiffre, communiqué récemment par le PDG de la compagnie, Hamza Benhamouda, place Air Algérie au-dessus de la moyenne mondiale, établie à 5,8 % en 2021 par l’International Society of Women Airline Pilots (ISWAP).
Avec un total de 30 femmes pilotes sur 500, Air Algérie fait figure d’exemple en Afrique, où la représentation féminine dans l’aviation reste marginale.
Ces professionnelles opèrent sur des appareils variés, y compris les Boeing 737 et les Airbus A330, prouvant que les femmes ont su s’imposer dans les postes les plus exigeants du transport aérien.
Comparée à d'autres compagnies, Air Algérie surpasse des géants comme Qatar Airways (2,4 %) et Emirates (2,2 %), tout en restant légèrement en retrait par rapport à Air France, qui compte environ 9 % de femmes pilotes.
Malgré ces progrès, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) rapporte qu’en 2021, les femmes représentaient seulement 4 % des pilotes dans le monde. Ce chiffre illustre les défis persistants en matière d'égalité des sexes dans un secteur où les stéréotypes et les obstacles structurels demeurent.
Air Algérie, en mettant en lumière la contribution de ses femmes pilotes, envoie un message fort : le talent n’a pas de genre. Toutefois, des efforts restent nécessaires pour attirer davantage de femmes vers cette carrière exigeante mais passionnante.
La compagnie nationale algérienne envisage de continuer sur cette lancée. Des initiatives telles que le recrutement ciblé, des programmes de formation et des campagnes de sensibilisation pourraient encourager davantage de jeunes femmes à envisager une carrière dans l’aviation.
Alors que le monde de l’aviation progresse lentement vers une meilleure parité, Air Algérie montre que le changement est possible. Si ces efforts se poursuivent, le pourcentage de femmes pilotes pourrait continuer d’augmenter, renforçant ainsi l’image de la compagnie en tant que pionnière dans la région.
Cette avancée marque une étape importante pour l’égalité des chances dans l’un des métiers les plus exigeants et prestigieux au monde.
Commandant de bord Maya Zedmia
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