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Un militaire participant à l'opération Sentinelle a été sérieusement blessé hier soir lors d'une attaque à la Gare de l'Est à Paris.
L'incident s'est produit vers 22 heures, quand un homme armé d'un couteau a ciblé le soldat, le blessant à l'épaule.
Le blessé, dont le pronostic vital n'est pas engagé malgré des blessures sérieuses entre les omoplates, a été évacué en urgence vers l'hôpital de Percy.
Le suspect, un homme de 40 ans d'origine congolaise et naturalisé français en 2006, a été rapidement maîtrisé et interpellé par les forces de l'ordre sur les lieux du crime.
Selon les premiers témoignages, l'agresseur aurait crié "Dieu est grand" en français pendant l'attaque, exprimant ainsi ses motivations.
Il aurait également évoqué une volonté de vengeance contre les militaires présents dans son pays d'origine, la République démocratique du Congo.
Des antécédents troublants entourent le suspect : en 2018, il avait été impliqué dans un meurtre à la station Châtelet-les-Halles et avait été placé en psychiatrie à cette occasion en raison de troubles psychiatriques graves.
Malgré une interdiction de travailler et de porter une arme selon le Parisien, l'homme a néanmoins mené cette attaque.
Les déclarations du suspect seront examinées de près dans le cadre de l'enquête en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'attaque et ses motivations profondes.
Les ministres Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Sébastien Lecornu, ministre des Armées, ont exprimé leur soutien au militaire blessé et salué l'opération Sentinelle pour son rôle crucial dans la sécurité nationale.
Pensées au militaire blessé ce soir à la Gare de l’Est, déployé dans le cadre de l’opération Sentinelle.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) July 15, 2024
Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français. https://t.co/iMIRumMGUO
L'enquête se poursuit afin de clarifier tous les détails de cette agression à la Gare de l'Est.
De 2015 à 2021, l'opération Sentinelle a vu se succéder près de 225.000 militaires français, appartenant pour 95 % d'entre eux à l'armée de Terre. (NICOLAS MESSYASZ/SIPA)
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