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Les Jeux Olympiques de 2024 à Paris, après une cérémonie d'ouverture marquée par une pluie battante, doivent maintenant faire face à une vague de chaleur intense.
La plupart de la France est sous alerte canicule ce mardi, avec des températures à Paris et ses environs qui devraient atteindre 35°C ou plus, selon l'agence météorologique nationale.
La chaleur est encore plus intense dans le sud du pays, notamment autour de la ville méditerranéenne de Marseille, qui accueille des compétitions olympiques comme le football et la voile.
Lundi, des températures atteignant 40°C ont été enregistrées dans certaines parties du sud et devraient se maintenir mardi.
Face à ces conditions extrêmes, exacerbées par le changement climatique, les organisateurs de Paris 2024 ont pris des mesures pour réduire l'empreinte carbone de l'événement, en optant notamment pour un système de refroidissement par le sol et une isolation au village olympique. Certains pays, comme les États-Unis, ont apporté leurs propres systèmes de climatisation.
Les autorités et les organisateurs des Jeux se préparent à accueillir les visiteurs et les athlètes sous un soleil de plomb, après un démarrage pluvieux des Jeux. Des orages sont également attendus dans la soirée dans la région parisienne.
Des dispositifs de brumisation ont été installés au parc urbain de La Concorde, qui accueille des épreuves de skateboard et de BMX freestyle, et des gens se rafraîchissent déjà avec de la glace et en se plongeant la tête sous l'eau.
Le réseau de transport de la région parisienne, incluant trains et métros, prévoit de distribuer plus de 2,5 millions de bouteilles d'eau dans plus de 70 gares et autres points du réseau, ainsi qu'aux stations de bus.
Pour les équipes équestres, un système de refroidissement des chevaux entre les compétitions est en place dans les jardins du Palais de Versailles, où les épreuves se tiennent. Les chevaux sont aspergés d'eau fraîche et gardés à l'ombre après leurs passages sur le parcours.
L'athlète allemande Julia Krajewski, championne olympique en titre dans la catégorie de concours complet individuel, a exprimé ses préoccupations pour les spectateurs plus que pour les concurrents, affirmant que les chevaux supportent mieux la chaleur que les humains.
D'autres athlètes, comme la joueuse de tennis américaine Coco Gauff, ne s'inquiètent pas trop des températures élevées, habituée à jouer dans des conditions similaires en Floride. En revanche, le tennisman serbe Novak Djokovic a trouvé la chaleur intense sur le court, soulignant le contraste avec la pluie de samedi.
À Marseille, la véliplanchiste américaine Dominique Stater portait un gilet rempli de packs de glace après ses courses, se comparant à la chaleur "plus intense que celle de Miami". Elle a insisté sur l'importance de rester hydraté, une recommandation partagée par les responsables météorologiques.
L'agence météorologique nationale française a décrit les vagues de chaleur comme de plus en plus intenses, fréquentes, précoces et durables, une tendance qui devrait se poursuivre avec le changement climatique. Avant 1989, de telles températures étaient observées en moyenne une fois tous les cinq ans, alors que depuis 2000, elles se répètent chaque année.
Photos : AP News
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