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Le débat autour de la possible nomination du Nouveau Front Populaire (NFP) à la tête du gouvernement s'intensifie au sein de la majorité présidentielle.
Pascal Canfin, eurodéputé de la Renaissance, a récemment pris position en faveur de la légitimité du NFP à former un gouvernement. Selon lui, il est « logique » que le NFP, ayant remporté les élections législatives, soit appelé à Matignon.
Toutefois, il pose une condition essentielle : le NFP doit d'abord assurer un soutien majoritaire à l'Assemblée nationale pour éviter un effondrement prématuré du gouvernement.
Cette position tranche avec celle de nombreux collègues de la majorité, notamment sur la question de l'inclusion de La France Insoumise (LFI) dans un éventuel gouvernement.
Canfin estime que LFI, ayant contribué au maintien d'un front républicain, ne doit pas être écartée par principe. Cependant, il s'interroge sur la capacité de Jean-Luc Mélenchon à faire des compromis, critiquant sa stratégie de tension permanente.
Le député socialiste Arthur Delaporte a salué cette ouverture, tout en critiquant le « blocage intellectuel et politique » des macronistes qui refusent toute coalition avec LFI.
De son côté, Aurore Bergé, ancienne ministre, a rejeté fermement l'idée que le NFP puisse prétendre à gouverner, qualifiant cette possibilité de « fable ».
Les consultations pour la formation du prochain gouvernement, débutant le 23 août, s'annoncent donc tendues, avec un chemin vers Matignon qui s'annonce semé d'embûches pour le NFP.
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