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Nadia El Bouroumi, avocate de deux des co-accusés dans le procès très médiatisé des viols de Mazan, a pris la parole ce samedi 21 septembre pour clarifier ses récentes déclarations, après avoir suscité une vive polémique.
vidéo par : @avriogata / 𝕏
Lors d'une audience le 18 septembre, El Bouroumi avait tenu des propos controversés à propos de la victime, Gisèle Pelicot, en évoquant des clichés intimes d'elle présentés à la cour.
Ses propos ont ensuite été relayés sur son compte Instagram, où elle est suivie par 52 000 abonnés.
Face à l'indignation, l'avocate a publié un message sur Instagram, affirmant qu'elle n’avait à aucun moment cherché à se moquer de la victime.
« Je suis profondément désolée si mes propos ont été mal interprétés », a-t-elle écrit, précisant qu'elle considère Gisèle Pelicot comme une « personne fragilisée et victime dans cette affaire ».
Ces déclarations n'ont toutefois pas suffi à apaiser les critiques.
Certains appellent désormais le conseil de l’ordre des avocats à se saisir de l’affaire. En réponse, El Bouroumi dénonce une pression médiatique qui entrave son travail.
« Cette pression publique et médiatique incessante m’empêche de défendre mes clients de manière impartiale », a-t-elle déclaré, ajoutant qu'il est impératif de préserver la liberté d'expression des avocats.
En parallèle, l'avocate fait face à des menaces et du harcèlement, visant aussi ses enfants. Elle a donc déposé une plainte pour harcèlement, soulignant que « la justice ne peut être rendue sous le poids de l’opinion publique ».
Le procès des viols de Mazan se poursuit devant la cour criminelle du Vaucluse, dans un climat tendu.
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