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Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réitéré lundi depuis Beyrouth son appel à l'application complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée en 2006, pour apaiser les tensions croissantes entre Israël et le Liban.
Ce texte, adopté à l'unanimité, a été mis en place pour mettre fin à la guerre de 33 jours entre le Hezbollah et Israël, un conflit qui a coûté la vie à 1 200 Libanais et 160 Israéliens.
La résolution stipule que seules l’armée libanaise et les Casques bleus de la mission de maintien de la paix de l’ONU (Finul) peuvent être présents dans le sud du Liban, à proximité de la frontière israélienne.
Toutefois, le Hezbollah continue de maintenir une présence dans cette région, violant ainsi les termes du texte onusien.
Ce mouvement, en partie responsable de l'escalade récente des violences, revendique un arsenal renforcé et un réseau souterrain étendu.
Depuis l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, le Hezbollah a ouvert un nouveau front, entraînant des échanges de tirs transfrontaliers.
Cette recrudescence des combats a mis à mal la mission de la FINUL, dont les 10 000 soldats, déployés le long de la « Ligne bleue » entre Israël et le Liban, peinent à remplir leurs fonctions en raison de l’intensité des affrontements.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé à un cessez-le-feu, soulignant l'importance de l'application de la résolution 1701.
Le représentant israélien aux Nations unies s'est également prononcé en faveur de cette résolution tout en avertissant qu'aucune paix durable ne serait possible tant que le Hezbollah ne serait pas affaibli.
Tensions au Moyen-Orient / © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
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