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L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution majeure ce mercredi, appelant à une cessation immédiate et pacifique du conflit israélo-palestinien.
Cette initiative a recueilli un large soutien international avec 157 votes favorables, incluant la France, contre seulement 8 votes opposés.
Parmi les pays ayant rejeté la résolution figurent les États-Unis, Israël, l’Argentine, la Hongrie, ainsi que plusieurs nations insulaires du Pacifique, telles que la Micronésie, Nauru, Palau et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Bien que les résolutions de l’Assemblée générale ne soient pas juridiquement contraignantes, elles témoignent de la volonté de la communauté internationale.
Ce vote reflète un appel massif à mettre un terme aux violences qui ont déjà causé des milliers de morts et de déplacés ces dernières semaines, en particulier dans la bande de Gaza.
Le texte exhorte toutes les parties à respecter le droit international humanitaire, à protéger les civils et à permettre un accès humanitaire sans entrave.
Cependant, il ne mentionne pas de mesures coercitives ni de sanctions, ce qui limite son impact pratique.
Les pays ayant voté contre, notamment les États-Unis et Israël, estiment que cette résolution ne tient pas compte des "nécessités de sécurité" d’Israël et ne condamne pas explicitement les attaques du Hamas.
Washington a justifié son opposition en soulignant qu’un texte équilibré doit inclure des garanties sur la sécurité de toutes les parties impliquées.
Ce vote intervient dans un contexte où l’ONU s’efforce de jouer un rôle moteur pour une solution diplomatique au conflit.
En septembre 2024, l’Assemblée générale avait déjà adopté une résolution exigeant la fin de l’occupation des territoires palestiniens dans un délai de douze mois.
Cette nouvelle résolution souligne une pression accrue pour trouver une solution durable et équitable au conflit.
L’ambassadeur de Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, a salué une décision "historique", affirmant que ce vote montre que "la communauté internationale est du côté de la justice et de la paix".
De son côté, le représentant israélien a dénoncé un texte "biaisé" et a réitéré l’engagement d’Israël à protéger ses citoyens contre "toute menace terroriste".
Malgré cette démonstration de solidarité internationale envers la Palestine, la mise en œuvre d’une solution concrète reste incertaine. Le blocage au Conseil de sécurité, où les États-Unis disposent d’un droit de veto, complique toute initiative contraignante.
Cette résolution marque néanmoins un pas symbolique vers la reconnaissance des droits des Palestiniens et un appel à une paix durable dans une région ravagée par des décennies de conflit.
L’ONU appelle à la fin immédiate du conflit en Palestine : 157 voix pour, 8 contre. / Photo © Radio sisko fm, illustration généré par IA.
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