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Selon des informations relayées par Haaretz, Israël aurait exigé l'immunité judiciaire de son Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, en France, comme condition préalable à l'acceptation d'un cessez-le-feu au Liban.
Cette déclaration, bien que non confirmée officiellement, suscite des interrogations sur les coulisses diplomatiques ayant mené à cet accord.
Le 26 novembre 2024, un cessez-le-feu a été annoncé entre Israël et le Hezbollah, mettant fin à des semaines de tensions dans le sud du Liban.
Cet accord, obtenu sous médiation américaine et française, prévoit une trêve de 60 jours, accompagnée du retrait progressif des forces israéliennes et du déploiement de l'armée libanaise ainsi que des forces de l'ONU dans les zones concernées.
Parallèlement, la France a réitéré qu'en vertu des accords internationaux, notamment le fait qu'Israël ne soit pas signataire du Statut de Rome, Benyamin Nétanyahou bénéficie d'une immunité judiciaire sur son sol.
Cette position a été adoptée après que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de plusieurs responsables israéliens pour crimes de guerre présumés.
Si la demande d'immunité en échange d'un cessez-le-feu était avérée, elle reflèterait l’ampleur de l’influence israélienne dans les négociations.
Pour Israël, l'immunité de son chef de gouvernement apparaît comme un enjeu stratégique majeur, notamment à la lumière des pressions internationales croissantes sur la gestion des conflits dans la région.
Cependant, aucune source officielle ne confirme l'existence d'un lien direct entre l'immunité accordée à Nétanyahou par la France et l'accord de cessez-le-feu. Cette question reste sujette à spéculation.
Réactions internationales :
L'annonce de l'immunité a été critiquée par certaines organisations de défense des droits de l’homme.
Elles y voient une manœuvre pour soustraire des responsables à la justice internationale, notamment en lien avec les récents conflits à Gaza et au Liban.
De son côté, le gouvernement français affirme respecter ses obligations internationales tout en cherchant à maintenir un rôle de médiateur dans la région.
L'ombre de cette possible exigence d'Israël plane sur l'accord de cessez-le-feu et met en lumière les dilemmes auxquels font face les acteurs internationaux engagés dans des négociations complexes.
Reste à voir si de nouvelles révélations viendront éclairer les motivations réelles derrière cet accord.
Négociations diplomatiques sur fond de tensions au Liban. © Radio Sisko FM - Illustration générée par IA.
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