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Lors d’une session du Conseil de la Choura, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman a déclaré que l’Arabie saoudite ne normaliserait pas ses relations avec Israël avant la création d’un État palestinien.
Selon lui, le royaume s’engage à établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, tout en dénonçant les « crimes des forces d’occupation israéliennes » contre le peuple palestinien.
Cette déclaration intervient peu après l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution appelant à la fin de l’occupation israélienne des Territoires palestiniens d’ici un an.
L’Arabie saoudite, qui n’a jamais reconnu Israël, s’est abstenue de rejoindre les accords d'Abraham, contrairement à d’autres pays du Golfe comme Bahreïn et les Émirats arabes unis.
Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, a exprimé l'espoir que la normalisation entre Israël et l'Arabie saoudite pourrait avancer si un cessez-le-feu était atteint à Gaza.
Cependant, des analystes estiment que les actions du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pendant la guerre de Gaza ont influencé la décision de Mohammed ben Salman de maintenir cette position ferme.
Le royaume avait initialement montré des signes de rapprochement avec Israël, mais a suspendu les négociations de normalisation suite à l'intensification du conflit à Gaza, reléguant la question palestinienne au cœur des préoccupations diplomatiques de Riyad.
Des responsables saoudiens continuent d’insister sur la nécessité de la création d’un État palestinien, malgré l'opposition persistante du gouvernement israélien.
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