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Le sud du Liban est le théâtre d'une nouvelle série de frappes israéliennes visant les infrastructures du Hezbollah, selon les Forces de défense israéliennes (FDI).
Ces opérations surviennent en réponse à une attaque menée par le Hezbollah, qui a lancé des drones sur le nord d'Israël, entraînant la mort de deux soldats israéliens, a annoncé l'armée israélienne.
Les tensions ont encore augmenté lorsque des dispositifs de repérage et des talkies-walkies utilisés par le Hezbollah ont explosé, provoquant la mort de 20 membres du groupe militant.
En réaction, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a qualifié ces événements de "coup sans précédent" contre son organisation.
Nasrallah a également affirmé que les affrontements avec Israël se poursuivraient jusqu'à la fin des hostilités à Gaza.
À Beyrouth, des avions de chasse israéliens ont survolé la ville pendant que Nasrallah s'exprimait pour la première fois depuis les explosions, soulignant l'ampleur de l'escalade.
Le Hezbollah a lancé une enquête sur ces événements, qui ont causé des milliers de blessés en deux jours.
De son côté, un ancien haut responsable du Mossad a évoqué une opération de longue durée menée par Israël pour cibler les membres du Hezbollah.
Bien qu'Israël n'ait pas officiellement revendiqué ces explosions, elles sont présentées comme une "opération réussie", alliant renseignement, technologie et capacités opérationnelles.
Israël a déclaré vouloir mettre un terme aux tirs transfrontaliers du Hezbollah, soutenu par l’Iran, afin de permettre le retour des civils israéliens dans les zones frontalières.
Les tensions continuent de croître dans la région, sans perspective immédiate d'apaisement.
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