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Depuis le 17 septembre, la ville de Beyrouth est frappée par une série d'attaques attribuées à Israël, provoquant un climat de terreur.
Les événements récents incluent deux attaques informatiques sophistiquées, suivies d'un raid aérien qui a ciblé la banlieue sud de la capitale, un bastion du Hezbollah.
Ces actions ont entraîné un lourd bilan humain avec 60 morts et plus de 3500 blessés.
D'après Olivier Mas, un ancien cadre de la DGSE ayant travaillé au Liban, ces opérations israéliennes relèvent d'une escalade effrayante.
Il les compare à une « voiture folle sans conducteur », poussée par des motivations destructrices sans stratégie à long terme. Selon lui, Israël, marqué par l'attaque du Hamas en octobre, ne semble plus respecter de limites.
Les opérations informatiques, visant des dispositifs de communication utilisés par le Hezbollah, sont d’une précision remarquable, mais la finalité de ces actions reste floue.
Le raid aérien du 18 septembre, qui a visé Ibrahim Akil, un cadre de l’unité Al Radwan du Hezbollah, s'inscrit dans cette logique d'intensification des hostilités.
Cependant, Mas souligne que ces actions ne désorganisent pas le Hezbollah de manière durable et risquent même de renforcer la haine à long terme contre Israël.
Il se pose également des questions sur d’éventuelles infiltrations au sein du Hezbollah, compte tenu du succès des attaques.
Le parti chiite serait « KO » selon Mas, et des opérations de contre-espionnage s’avèrent nécessaires pour identifier les failles dans ses rangs.
En conclusion, Mas estime qu’Israël semble chercher une guerre à tout prix, alors que ni le Hezbollah ni l'Iran ne souhaitent une escalade militaire dans la région.
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