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Le 28 septembre 2024, Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a été tué dans un raid à Beyrouth, marquant un tournant décisif dans la stratégie israélienne contre ce mouvement chiite libanais.
Cette opération s'inscrit dans une campagne plus large d'élimination systématique des dirigeants du Hezbollah, intensifiée suite au déclenchement de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023.
Depuis le début de l'année, Israël a multiplié les frappes ciblées. En janvier, Wissam Tawil, commandant de l’unité d’élite al-Radwan, a été la première cible, suivie en juillet par la mort de Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah.
Les attaques se sont intensifiées en septembre, alors que des bombardements ont causé d'importantes pertes humaines, notamment le 20 septembre, où 15 membres de l’unité al-Radwan ont été tués.
Les frappes israéliennes ont visé les lieux de refuge des commandants du Hezbollah, révélant une capacité de renseignement approfondie sur l’organigramme du mouvement.
La stratégie adoptée consistait à éliminer les dirigeants un par un, entraînant la décapitation d'une génération fondatrice du Hezbollah.
La campagne a suscité des préoccupations quant aux victimes collatérales, de nombreux civils ayant été tués ou blessés lors de ces frappes.
Toutefois, l'objectif ultime de cette opération, la mort de Hassan Nasrallah, a été atteint, laissant planer des incertitudes sur l'avenir du Hezbollah face à cette escalade de violence.
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