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À l'aube de la rentrée scolaire, la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet, a tenté de clarifier l'avenir du diplôme national du brevet (DNB), initialement prévu pour évoluer dès l'année scolaire 2024/2025.
Dans un contexte politique instable, cette réforme, qui visait à modifier les modalités d'évaluation du brevet, reste en suspens.
Lors d'une conférence de presse tenue le 27 août, la ministre a précisé les nouvelles modalités envisagées pour le brevet 2025.
Ces modifications incluent une augmentation de la part des épreuves finales dans la note globale, passant de 50 % à 60 %, ainsi qu'une prise en compte de toutes les disciplines de 3e pour les 40 % restants du contrôle continu.
Toutefois, la publication des textes nécessaires à cette réforme a été reportée, retardant ainsi sa mise en œuvre.
En parallèle, Nicole Belloubet a confirmé que l'obtention du brevet ne serait probablement pas obligatoire pour passer en classe de seconde.
Cette position contraste avec les annonces de Gabriel Attal, son prédécesseur, qui avait souhaité conditionner l'accès direct au lycée à la réussite de cet examen dès 2025.
Les élèves n'ayant pas obtenu le brevet devaient rejoindre une classe "prépa-seconde", une mesure qui devait être expérimentée dans une centaine de lycées dès la rentrée prochaine.
L'incertitude entourant cette réforme laisse les chefs d'établissement et les enseignants dans l'expectative, alors que le débat sur l'exigence et la pertinence du brevet des collèges reste plus que jamais d'actualité.
La mise en place de ces nouvelles modalités dépendra des développements politiques à venir, rendant l'avenir du DNB 2025 encore incertain.
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