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Les informations publiées par le Journal du Dimanche (JDD) sur un prétendu échange entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen en vue de la nomination de Michel Barnier à Matignon ont été catégoriquement démenties par les deux camps.
Selon le JDD, un appel décisif aurait eu lieu entre le président de la République et la cheffe du Rassemblement National (RN) quelques heures avant la nomination officielle, avec une intervention de Thierry Solère, proche conseiller de Macron.
Le JDD affirme que Macron a consulté plusieurs groupes politiques, y compris le RN, pour trouver un Premier ministre.
La situation se serait débloquée après que Le Pen n'a pas opposé de veto à la candidature de Barnier.
Cependant, des élus RN auraient exprimé leur désaccord par la suite. Le président aurait alors personnellement contacté Marine Le Pen pour s'assurer que son parti ne voterait pas une motion de censure immédiate.
Marine Le Pen a fermement nié avoir été en contact avec Macron dans les heures précédant la nomination, affirmant n'avoir discuté avec lui que mardi, et non après. L'Élysée a également réfuté toute communication entre Macron et Le Pen le jour de l'annonce.
Ces révélations ont provoqué une réaction rapide de la gauche, qui accuse le président de collaborer avec le RN. Manuel Bompard de La France Insoumise (LFI) a dénoncé un accord supposé entre Macron et Le Pen, tandis que Ian Brossat du Parti communiste a critiqué l’implication de Thierry Solère, rappelant ses affaires judiciaires.
En réponse, un proche de Macron a rejeté ces critiques, pointant un manque de soutien de la gauche à des alternatives comme Bernard Cazeneuve, ce qui aurait, selon lui, forcé Macron à se tourner vers une option de droite.
Marine Le Pen et Emmanuel Macron. © SIPA
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