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Mercredi 18 septembre, des tensions significatives ont éclaté au sein du gouvernement dirigé par le Premier ministre Michel Barnier, soulevant des interrogations sur sa stabilité.
Selon des sources, Barnier envisagerait même de démissionner, après avoir annulé deux rencontres cruciales : l’une avec le camp macroniste et l’autre avec les Républicains.
Les frictions semblent découler d’un désaccord sur la composition du cabinet. Emmanuel Macron aurait rejeté une première liste proposée par Barnier, la jugeant trop « monocolore » et déséquilibrée en faveur des Républicains.
Le président cherche à éviter que ce parti ne prenne le contrôle des ministères clés, tandis que les Républicains réclament une représentation proportionnelle à leur poids politique.
Des élus macronistes attendent également de connaître la structure finale du gouvernement avant de donner leur accord, rendant la tâche de Barnier particulièrement ardue.
Les inquiétudes concernant une éventuelle démission de Barnier suscitent des craintes au sein de la Macronie, certains craignant qu'un tel échec n’entraîne une crise de régime.
En réponse à ces rumeurs, l’entourage de Barnier a tenté de rassurer en affirmant que de nombreuses informations circulant étaient inexactes et que le Premier ministre poursuivait son travail.
Malgré les incertitudes, Barnier continue de mener des consultations, y compris avec des figures clés du parlement, afin de finaliser son gouvernement.
Alors qu'il est à la tête d'un gouvernement démissionnaire depuis 14 jours, la situation reste fragile et incertaine.
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