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Le 1er octobre 2024 marquera une journée de grève nationale dans l'Éducation nationale, orchestrée par une intersyndicale comprenant la CGT, FO, FSU, Solidaires, et d'autres syndicats.
Ce mouvement s’inscrit dans un contexte de contestation sociale généralisée, visant principalement la réforme des retraites, toujours contestée depuis 2023, ainsi que les revendications salariales et les conditions de travail dans l’enseignement.
Selon un communiqué de la CGT Educ’action, les syndicats réclament la création de postes et dénoncent la surcharge des classes et le manque de personnel dans les établissements scolaires.
Ces revendications sont soutenues par une large mobilisation, avec des manifestations prévues dans toute la France.
Pour Anne Genetet, nouvelle ministre de l'Éducation nationale, cette grève constituera une première épreuve de force, les syndicats demandant des moyens supplémentaires pour améliorer la situation dans les écoles.
En parallèle, le mouvement devrait toucher d’autres secteurs de la fonction publique, notamment les services de cantine dans les écoles, et les transports avec la participation des cheminots de la SNCF.
À Bordeaux, un SMS a déjà été envoyé aux parents pour les informer de possibles perturbations.
La grève coïncide également avec l'ouverture des discussions budgétaires à l’Assemblée nationale, ce qui renforce son importance dans le climat social actuel.
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