Le covoiturage en France en forte régression selon le baromètre 2024 de Vinci Autoroutes

Publié le 28 septembre 2024 à 14:28

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Le covoiturage en France est en déclin, avec 83,8 % des conducteurs préférant rouler seuls et un taux d’occupation des véhicules à seulement 1,22, bien en dessous de l’objectif de 1,75 pour 2030.

Le covoiturage en France en forte régression selon le baromètre 2024 de Vinci Autoroutes

Informations essentielles :

 

1. Déclin du covoiturage en France :

Selon le baromètre 2024 de Vinci Autoroutes, le covoiturage est à son plus bas niveau depuis 2021.

2. Préférence pour la conduite en solo :

83,8% des conducteurs préfèrent rouler seuls, contre 85,7% en 2023.

3. Échantillon et zones étudiées :

Étude basée sur un échantillon de 700 000 véhicules autour de 13 grandes métropoles françaises.

4. Taux d’occupation des voitures :

Actuellement à 1,22, loin de l’objectif de 1,75 fixé pour 2030 dans la stratégie nationale bas carbone.

5. Progression dans deux métropoles :

Bordeaux (+0,9%) et Toulon (+1,4%) se démarquent avec une légère augmentation du taux de covoiturage.

6. Recul dans d'autres villes :

Taux en baisse à Tours (-5,3%), Lyon (-6,6%), et Île-de-France (-6,9%).

7. Faible usage aux heures de pointe :

Seulement 12,5% de taux de covoiturage durant les heures de pointe du matin.

8. Nécessité d’actions :

Importance d'incitations et d'une prise de conscience collective pour renverser cette tendance négative.

Le dernier baromètre de Vinci Autoroutes, publié en septembre 2024, met en lumière une tendance inquiétante : le covoiturage en France connaît une nette régression, atteignant son niveau le plus bas depuis 2021. 

Selon cette étude, 83,8% des conducteurs préfèrent rouler seuls, un chiffre en légère baisse par rapport à 2023, où ce taux était de 85,7%.

Basée sur l’analyse de 700 000 véhicules circulant dans treize grandes métropoles françaises, l’étude montre un taux d'occupation des voitures de 1,22. 

Ce chiffre est bien inférieur à l’objectif de 1,75 fixé par la stratégie nationale bas carbone pour 2030, et Vinci Autoroutes souligne qu'il serait nécessaire de tripler le nombre de covoitureurs pour atteindre cet objectif.

Certaines métropoles comme Bordeaux et Toulon se démarquent par une légère progression. 

À Toulon, le taux de covoiturage a augmenté de 1,4%, représentant presque un quart des trajets, tandis que Bordeaux affiche une hausse de 0,9%. En revanche, d'autres villes connaissent un recul marqué, comme Tours (-5,3%), Lyon (-6,6%), et l’Île-de-France (-6,9%).

Le rapport met également en avant le faible recours au covoiturage aux heures de pointe du matin, avec un taux moyen de seulement 12,5%, posant la question des habitudes de déplacement des Français. 

Face à ces résultats, la nécessité d'incitations et d'initiatives gouvernementales pour promouvoir la mobilité partagée apparaît cruciale.

Ce constat souligne les défis à relever pour renverser cette tendance et atteindre les objectifs fixés en matière de transition écologique.

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