La fin des Jeux olympiques marque le grand retour de l’anarchie des vendeurs à la sauvette à Paris

Depuis la fin des Jeux olympiques de Paris, les vendeurs à la sauvette ont fait leur retour dans les zones touristiques de la capitale. 

Avec le départ des forces de l'ordre supplémentaires déployées pendant la compétition, les ventes de souvenirs de contrefaçon ont repris, notamment autour de la tour Eiffel, du Louvre et des Tuileries.

Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, a reconnu que les ressources exceptionnelles allouées durant les Jeux ne sont plus disponibles. 

Il a mentionné la réapparition de phénomènes tels que les jeux de bonneteau et les ventes à la sauvette sur des lieux stratégiques comme le pont d’Iéna. 

« Il y a une mobilisation quotidienne de nos services, mais nous n’aurons plus jamais les moyens exceptionnels dont on a disposé pendant les Jeux », a-t-il déclaré.

Le week-end dernier, une opération de police a permis d’écarter 495 personnes et de procéder à 14 interpellations. 

Cependant, les commerçants locaux se plaignent du retour rapide des vendeurs, certains réapparaissant quelques minutes après les interventions. 

Selon Nicolas Nordman, adjoint à la Ville de Paris en charge de la sécurité, le démantèlement des filières d'approvisionnement et une évolution de la législation sont nécessaires pour renforcer l'efficacité des mesures contre ce phénomène. 

Depuis le début de l’année, 5 500 procès-verbaux ont été dressés à l’encontre des vendeurs à la sauvette.