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Le 30 septembre 2024, le tribunal correctionnel de Paris a ouvert le procès de Marine Le Pen, de 24 autres prévenus et du Rassemblement National (RN) pour des allégations de détournement de fonds du Parlement européen.
Ce procès concerne des accusations de rémunération d'employés du parti à partir de fonds destinés aux assistants parlementaires entre 2004 et 2016.
Parmi les personnalités jugées figurent Marine Le Pen, Louis Aliot, Bruno Gollnisch et Julien Odoul, ainsi que douze anciens assistants parlementaires et quatre collaborateurs du RN.
Le procès est prévu pour durer jusqu'au 27 novembre, avec trois demi-journées de séance par semaine.
Les prévenus, qui encourent jusqu'à dix ans d'emprisonnement et un million d'euros d'amende, doivent également faire face à une possible inéligibilité de dix ans.
Cette situation pourrait entraver les ambitions politiques de Marine Le Pen, notamment en vue de l'élection présidentielle de 2027.
Le RN a fermement contesté les accusations, les qualifiant d'acharnement politique.
Sébastien Chenu, député RN, a déclaré que Marine Le Pen se présenterait devant les juges et apporterait de nouveaux éléments pour sa défense.
Dans le même temps, le Parlement européen a évalué son préjudice à trois millions d'euros, tout en ne réclamant que deux millions, suite à un remboursement d'un million déjà effectué.
La défense des prévenus insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un procès politique, mais d'un règlement de compte de la part de la majorité au Parlement européen.
Les juges, eux, devront examiner les faits concernant les rôles des assistants, dont certains n’auraient pas exercé leurs fonctions de manière conforme aux règlements européens.
Procès de Marine Le Pen et du Rassemblement National pour détournement de fonds européens, Tribunal correctionnel de Paris, 30 septembre 2024. © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
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