Trois policiers parisiens jugés pour des violences en réunion

Trois policiers du commissariat des 5e et 6e arrondissements de Paris doivent faire face à des accusations de violences en réunion, avec un procès prévu le 20 mars 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris. 

Selon des sources judiciaires, Maxime D. et Clément B. ont été déférés au parquet après une garde à vue, accompagnés d’un troisième homme, frère de Clément B.

Les accusations découlent d'une rixe survenue le 4 mai dernier, devant un pub à Saint-Michel, où deux policiers étaient hors service. 

Des vidéos, fournies par une riveraine, ont permis d’identifier les agents. 

Les faits rapportés incluent Maxime D. assénant un coup de poing à un individu, tout en proférant des insultes, tandis que Clément B. aurait porté un coup de pied à une autre victime. 

Les témoins de l'incident ont suggéré que les motivations de l’agression étaient racistes, les victimes étant d'origine étrangère ou parlant arabe.

L'identification des victimes n'a pas été réalisée, rendant difficile l’évaluation des blessures et d'éventuelles incapacités de travail, ce qui pourrait influencer la sévérité des peines encourues.

En outre, Maxime D. fait face à des accusations de violences volontaires aggravées à l’encontre d'un gardé à vue, qui aurait subi une fracture, et de dénonciation calomnieuse après avoir lui-même porté plainte. 

Clément B., déjà impliqué dans l'affaire du pub, doit également être jugé pour dénonciation calomnieuse et non-assistance à personne en danger.

Les deux policiers, ainsi qu'un autre agent impliqué dans des affaires similaires, sont sous contrôle judiciaire, leur interdisant d'exercer toute fonction publique, de contacter leurs collègues ou de porter une arme. 

Des obligations de soins leur sont également imposées, dans un contexte de tensions croissantes autour de la conduite policière.