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Le 17 juillet, Anne Hidalgo, maire de Paris, a plongé dans la Seine depuis un ponton sur le bras Marie, honorant ainsi sa promesse de prouver que le fleuve est désormais baignable avant les Jeux olympiques de Paris 2024.
Vêtue d'une combinaison et de lunettes de nage, elle a nagé quelques brasses et réalisé des mouvements de crawl avant de rejoindre un autre ponton pour une séance photo, puis de remonter par une échelle.
Cet événement symbolique s'est déroulé en présence de plusieurs dizaines de personnes, dont des journalistes étrangers.
L'objectif était de montrer que les travaux coûteux entrepris pour assainir le fleuve ont porté leurs fruits, notamment en vue des épreuves en eau libre des Jeux olympiques, comme le triathlon et le paratriathlon.
La qualité de l'eau de la Seine a longtemps été un sujet de préoccupation, déterminée par la concentration de bactéries Escherichia coli et entérocoques.
Les niveaux élevés de ces bactéries, souvent dus à de fortes précipitations, ont nécessité l'installation de nouvelles infrastructures de rétention pour limiter ces phénomènes.
Bien qu'invité, le président Emmanuel Macron a décliné la proposition de se baigner avec Anne Hidalgo, son entourage laissant entendre qu'il pourrait envisager de le faire ultérieurement.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait, quant à elle, déjà nagé dans la Seine le 13 juillet, contribuant également à démontrer les progrès réalisés dans l'assainissement du fleuve.
Anne Hidalgo fait un plongeon dans la Seine alors que des préoccupations persistent quant à la propreté de l'eau en prévision des Jeux olympiques, où le fleuve accueillera les épreuves de triathlon et de natation en marathon. (Photo par Pierre Suu/Getty Images)
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