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L’avocate franco-israélienne Nili Kupfer-Naouri, également présidente de l’association « Israël is Forever », fait face à une plainte déposée par les associations EuroPalestine et Avocats pour la Justice au Proche-Orient (AJPO).
Ces organisations l’accusent de « complicité de génocide » contre la population palestinienne de Gaza.
Des déclarations controversées
La controverse a éclaté lorsque des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ont montré Mme Kupfer-Naouri participant à l’entrave de camions d’aide humanitaire destinés à Gaza.
Dans ces images, elle déclare : « Il est absolument immoral de penser une seule seconde à ravitailler la population civile qui est tout sauf une population innocente. » Les événements se sont déroulés sous la surveillance de l’armée israélienne, dans un contexte marqué par une grave crise humanitaire à Gaza, où des millions de civils sont privés des besoins de base.
Plainte pour complicité de génocide
Les associations plaignantes estiment que ces actes, accompagnés de déclarations publiques visant à justifier le blocus humanitaire, s’inscrivent dans une stratégie de déshumanisation systématique des Palestiniens.
Elles affirment que ces comportements constituent une violation grave du droit international et relèvent de la complicité de génocide.
« En qualifiant toute la population de Gaza de non-innocente, Mme Kupfer-Naouri participe à la justification d’actes qui peuvent être considérés comme des crimes contre l’humanité », a déclaré Olivia Zemor, porte-parole d’EuroPalestine.
Apologie de crimes de guerre
Outre la plainte d’EuroPalestine et de l’AJPO, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a également saisi la justice. Elle accuse Mme Kupfer-Naouri d’apologie de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Dans un communiqué, la LDH souligne que l’avocate « milite publiquement pour la destruction totale de Gaza » et promeut des discours contraires au droit international humanitaire.
Une indignation croissante
Les déclarations et actions de Mme Kupfer-Naouri ont suscité une vague de critiques, tant sur les plans national qu’international. Des militants des droits humains, des juristes et des ONG dénoncent un climat d’impunité face à des propos qu’ils jugent inacceptables.
L’avocate n’a pas encore répondu publiquement aux accusations portées contre elle, mais son association « Israël is Forever » a défendu ses positions, affirmant que « tout soutien à Gaza équivaut à soutenir le terrorisme ».
Un débat juridique et éthique
Cette affaire soulève des questions complexes sur la liberté d’expression et ses limites face aux principes du droit international humanitaire.
Si la justice devait donner suite à ces plaintes, elle pourrait établir un précédent important pour la responsabilisation des individus dans des contextes de conflit armé.
En attendant, la communauté internationale continue de suivre cette affaire de près, alors que la situation à Gaza reste critique, avec une population civile prise au piège d’un conflit meurtrier.
Blocage de l’aide humanitaire à Gaza, une scène de tension et de crise.
© Radio Sisko FM - Illustration générée par IA.
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