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Le 28 septembre 2024, l'assassinat d'Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, par l'armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, a suscité une réaction marquée des États-Unis.
Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont qualifié cet acte de « mesure de justice », faisant référence aux attentats de Beyrouth en 1983 qui ont tué 241 Marines américains et 58 militaires français.
Lors de leur déclaration, Biden et Harris ont souligné le droit d'Israël à se défendre contre des groupes qu'ils qualifient de terroristes, tels que le Hezbollah, soutenu par l'Iran.
En revanche, cette position américaine contraste avec celle de l'ONU et de plusieurs pays européens, qui expriment des inquiétudes face à une possible escalade des violences dans la région, déjà affectée par le déplacement de près d'un million de personnes au Liban.
Kamala Harris a affirmé qu'Hassan Nasrallah avait « du sang américain sur les mains », rappelant le double attentat de 1983, pour lequel le Hezbollah et l'Iran ont été accusés, bien qu'ils aient toujours démenti leur implication.
La position des États-Unis, bien que soutenue publiquement, cache des tensions internes.
Des sources américaines rapportent que l'administration Biden est irritée par certaines actions du gouvernement israélien, notamment des frappes non préalablement communiquées.
Alors que la situation demeure volatile, Biden et Harris doivent naviguer entre le soutien à Israël et la prévention d'une escalade des conflits dans deux fronts délicats : Gaza et le Liban-Sud.
Les enjeux sont d'autant plus cruciaux à l'approche des élections américaines, où une aggravation des tensions au Moyen-Orient pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique.
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