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Dans plusieurs pays, des initiatives visant à créer des plateformes de réseaux sociaux locales ont vu le jour, remplaçant les applications globales largement utilisées.
Ces plateformes sont limitées à l’usage interne des pays concernés, excluant ainsi les utilisateurs étrangers.
Dernière en date, le Cambodge a soutenu le lancement de l'application locale "CoolApp", présentée comme un concurrent aux applications mondiales telles que WhatsApp et Telegram.
Ce mouvement s'inscrit dans une tendance observée chez plusieurs pays, dont la Russie, la Chine, le Vietnam et la Turquie, qui ont mis en place des alternatives nationales pour renforcer la sécurité nationale et éviter les intrusions étrangères dans leurs communications.
Selon Riad Smour, fondateur et directeur du Centre Reflect pour les études sur l'évolution technologique, cette tendance reflète une régression vers des frontières numériques régionales. Il souligne que bien que l'internet ait aboli les barrières géographiques, les gouvernements cherchent désormais à restaurer ces limites pour des raisons de sécurité nationale.
La dynamique actuelle montre une accentuation des préoccupations sécuritaires, avec des gouvernements cherchant à protéger la vie privée de leurs citoyens et à maintenir leur souveraineté numérique. Ce phénomène se divise en trois catégories de réseaux :
1. Les réseaux complètement fermés, comme ceux de la Chine et de la Corée du Nord.
2. Les réseaux mondiaux ouverts, typiques des États-Unis et de l’Europe.
3. Les réseaux des pays en développement, qui, bien que théoriquement ouverts, sont soumis à des régulations strictes en matière de publication et de cybersécurité.
Les restrictions imposées par ces réglementations présentent des défis importants pour les gouvernements des pays en développement, qui doivent maintenant gérer avec une vigilance accrue la collecte et l'analyse des données pour en assurer la sécurité.
Malgré ces contraintes, les citoyens continuent de s'adapter aux nouvelles plateformes numériques. Les tentatives de restreindre leur usage se révèlent souvent inefficaces face à la diversité des moyens d'accès disponibles.
Pour rester pertinents, il est crucial de comprendre les mécanismes et algorithmes des plateformes et d'adapter les comportements numériques aux évolutions continues du paysage virtuel.
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