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Depuis le début du mois de juillet, la commune de Najac, située dans l'Aveyron, se retrouve sans médecin généraliste après le départ à la retraite de son ancien praticien.
Face à cette situation, la municipalité a placé trois banderoles aux entrées du village pour signaler l'urgence de la situation.
Gilbert Blanc, le maire de Najac, souligne la difficulté de trouver un remplaçant. Bien que deux médecins exercent dans un village voisin à 4 km, leur âge avancé (76 et 68 ans) ne garantit pas une solution durable. La situation est d'autant plus préoccupante que le premier service d'urgence se trouve à 24 km, soit environ 30 minutes en voiture, à Villefranche-de-Rouergue.
La commune, qui compte 800 habitants, est entourée par un bassin de population de plus de 4.500 personnes. Le maire exprime ses craintes quant aux conséquences d'une absence de médecin en cas d'urgence, comme une crise cardiaque ou un AVC.
Malgré un dynamisme local et une population en augmentation de 10 % au dernier recensement, Najac est confronté à des difficultés similaires à celles rencontrées dans de nombreuses zones rurales en France. Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, note que les zones rurales souffrent de divers manques, tels que l'éloignement des écoles, des infrastructures et des transports, soulignant un déséquilibre avec les grandes villes.
Le manque de médecins n'est pas un problème exclusif des zones rurales. Sophie, agricultrice, évoque la saturation des maisons médicalisées, tandis que Bruno Poncet, cheminot, constate des difficultés similaires à Asnières-sur-Seine, près de Paris. Ces témoignages soulignent l'étendue du problème.
Pour l'heure, Najac accueille des internes pour leur faire découvrir la région, espérant ainsi attirer un nouveau médecin.
La situation reste critique en attendant des solutions plus pérennes pour répondre aux besoins médicaux de la commune.
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