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Quatre personnes sont décédées cet été à l'hôpital universitaire de Nantes, en France, en raison de l'engorgement des urgences.
Les syndicats de l'hôpital ont dénoncé ces décès, les attribuant à des retards excessifs dans la prise en charge des patients, avec des temps d'attente atteignant jusqu'à 50 heures.
Cependant, la direction de l'établissement a contesté ces affirmations, reconnaissant qu'un seul décès était lié à cette situation.
Des témoins ont décrit des conditions très difficiles, certains patients ayant attendu sur des brancards pendant 50 à 70 heures entre mi-juillet et mi-août.
La crise des urgences à Nantes s'inscrit dans un contexte plus large en France.
Selon le ministre délégué à la Santé et à la Prévention, Frédéric Valletoux, environ cinquante hôpitaux dans le pays sont actuellement sous une pression extrême.
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