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À Marseille, la rentrée scolaire 2024 est marquée par des critiques sévères de la part de la CGT Éduc'action, qui dénonce une insuffisance de postes et un manque de moyens.
Selon le syndicat, cette rentrée, lancée par une ministre démissionnaire, Nicole Belloubet, est placée sous le signe de l'incertitude et des difficultés croissantes.
Magali Hidalgo, cosecrétaire départementale de la CGT Éduc'action 13, exprime des inquiétudes quant à la légitimité des réformes mises en place et critique le maintien des réformes malgré l'absence d'un gouvernement stable.
Le syndicat déplore que les moyens nécessaires à un service public de qualité soient insuffisants, laissant les personnels éducatifs dans des conditions de travail précaires et stressantes.
La CGT, en collaboration avec le Snuipp-FSU 13 et Sud, appelle à des mobilisations le 10 septembre et le 1er octobre.
Ces manifestations visent à contester les évaluations nationales généralisées et à revendiquer de meilleures conditions de travail, en réponse à des problématiques telles que le manque d'enseignants, les classes surchargées et les baisses de dotations pour les personnels de vie scolaire.
Le syndicat critique également la gestion des postes d'accompagnants d'élèves en situation de handicap et l'insuffisance des personnels médicaux et sociaux, souvent en burn out.
Par ailleurs, le budget pour les écoles de Marseille est accusé de manquer de transparence.
Les réformes en cours, notamment la réduction des heures de cours au profit des stages dans les lycées professionnels, sont jugées problématiques par la CGT, qui estime qu'elles privilégient la formation de "petits exécutants" au détriment d'une éducation plus complète et enrichissante.
La mise en place des groupes de besoin et des modifications dans les lycées pourraient exacerber les inégalités entre établissements, selon le syndicat.
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