radio sisko fm
Le 4 septembre, une fusillade dans un lycée de Géorgie a causé la mort de quatre personnes, dont deux élèves et deux professeurs, et blessé une trentaine d’autres.
Le suspect, Colt Gray, un élève de 14 ans, a été arrêté après les faits. Cette tragédie a relancé le débat sur la violence armée aux États-Unis.
Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris ont réitéré leur appel à une régulation plus stricte de l'accès aux armes à feu.
Ils considèrent que cette "épidémie de violence" nécessite des mesures législatives urgentes pour limiter les fusillades.
De son côté, Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle, a centré son discours sur la santé mentale du tireur, qu'il a qualifié de « monstre malade et détraqué ».
Cette rhétorique, utilisée par Trump depuis plusieurs années, met en avant la nécessité de réformer les lois sur la santé mentale plutôt que de restreindre l'accès aux armes.
Selon lui, ce sont « la maladie mentale et la haine qui appuient sur la gâchette, pas l’arme ».
Pourtant, les experts soulignent que la maladie mentale n'est pas systématiquement liée aux actes de violence de ce type.
Le FBI a d'ailleurs précisé que trois quarts des tireurs étudiés dans ses enquêtes ne souffraient d'aucune maladie mentale diagnostiquée.
Selon des spécialistes, la violence armée est souvent liée à des facteurs de stress multiples ou à des émotions humaines, telles que la colère ou le découragement, sans lien direct avec une maladie mentale diagnostiquée.
Malgré cela, l'approche de Trump et du parti républicain évite le débat sur le contrôle des armes, un sujet sensible aux États-Unis, notamment en raison de l'influence du puissant lobby pro-armes, la NRA.
À l'approche des élections présidentielles, ce positionnement est stratégique pour Trump, qui cherche à préserver le soutien de la NRA et des électeurs attachés au deuxième amendement garantissant le droit de porter des armes.
Ajouter un commentaire
Commentaires