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Paul Watson, figure emblématique de la lutte pour la protection des océans et fondateur de l'organisation Sea Shepherd, a été libéré de prison le 17 décembre 2024.
Âgé de 74 ans, l’activiste avait été arrêté en juin dernier au Groenland en raison d’une notice rouge émise par Interpol à la demande du Japon.
Le gouvernement danois, qui supervise les affaires judiciaires du Groenland, a refusé d'extrader Watson vers le Japon.
Ce dernier l’accusait d'avoir perturbé les activités d’un navire baleinier japonais en 2010 dans l’océan Austral. Une décision saluée par ses partisans et qui marque une victoire dans un combat judiciaire qui dure depuis des années.
Dans une déclaration faite après sa libération, Paul Watson a exprimé son soulagement et sa gratitude envers ses avocats et ses soutiens internationaux. « Je suis heureux de retrouver ma liberté et impatient de passer Noël avec ma famille en France », a-t-il déclaré. Watson, qui a passé près de cinq mois en détention provisoire, a qualifié cette expérience de « test de résilience », tout en réaffirmant son engagement à continuer de défendre les océans et la faune marine.
Paul Watson est connu pour ses méthodes parfois radicales dans sa lutte contre la chasse à la baleine et la pêche illégale. Ses actions, menées par l’intermédiaire de Sea Shepherd, ont souvent conduit à des affrontements en haute mer, notamment avec les flottes japonaises. Si ses partisans saluent son dévouement à la cause environnementale, ses détracteurs, dont les autorités japonaises, dénoncent des pratiques qu’ils qualifient de « piraterie écologique ».
Malgré sa libération, Paul Watson reste sous la menace d’une notice rouge d’Interpol, qui pourrait être appliquée dans d'autres pays coopérant avec le Japon. Interrogé sur ses projets futurs, Watson a affirmé qu’il continuerait ses actions contre la chasse à la baleine, notamment en Islande et dans le sanctuaire baleinier de l'océan Austral.
La décision du Danemark de refuser l’extradition a suscité des critiques de la part du gouvernement japonais, qui regrette de ne pas voir Watson jugé sur son territoire. À l’inverse, des organisations de défense de l’environnement, telles que Greenpeace et WWF, se sont réjouies de la libération de l'activiste, estimant que cela permettra de mettre à nouveau l'accent sur les enjeux écologiques cruciaux.
Pour Paul Watson, cette libération est une étape importante, mais la bataille judiciaire et écologique est loin d’être terminée.
Alors que la chasse à la baleine reste une pratique controversée dans plusieurs pays, son combat demeure un symbole de la lutte pour la préservation des océans.
Paul Watson, libéré de prison, promet de continuer son combat pour les océans.
Photo : linternaute.com
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