Le pape François qualifie les frappes à Gaza de « cruauté » : Israël réagit vivement

Le pape François a de nouveau suscité des réactions controversées en qualifiant les frappes israéliennes à Gaza de « cruauté », lors d’une déclaration publique au Vatican. 

Ces propos interviennent alors que le conflit entre Israël et le Hamas continue de provoquer une grave crise humanitaire dans la région.

Dans un discours prononcé le 21 décembre 2024, le souverain pontife a dénoncé la violence subie par les populations civiles de Gaza, particulièrement les femmes et les enfants. Il a déclaré :

> « Hier, des enfants ont été bombardés. C’est de la cruauté. Ce n’est pas la guerre. »

Ces mots marquent la réitération de la position du Vatican, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de corridors humanitaires pour apporter une aide d’urgence aux victimes.

Les propos du pape ont été vivement critiqués par le gouvernement israélien. Dans un communiqué, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré :

> « La cruauté, c’est des terroristes se cachant derrière des enfants tout en essayant de tuer des enfants israéliens ; la cruauté, c’est retenir 100 otages depuis 442 jours, y compris un bébé et des enfants. »

Israël reproche au pape une vision jugée unilatérale du conflit, en ne condamnant pas explicitement les actions du Hamas, qualifiées de « terroristes » par l'État hébreu.

Malgré ces tensions diplomatiques, le pape François a renouvelé son appel à une résolution pacifique :

> « Le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de tant d’innocents. »

Le Vatican continue de plaider pour un dialogue entre les parties et une intervention accrue de la communauté internationale pour mettre fin aux hostilités.

Depuis le début de la reprise des violences, des milliers de civils ont perdu la vie à Gaza, tandis que des attaques à la roquette continuent de menacer le territoire israélien. Les deux camps s’accusent mutuellement de crimes de guerre, alors que les efforts pour instaurer une trêve semblent au point mort.

Ces nouvelles déclarations du pape François alimentent le débat sur la position de l'Église catholique face au conflit israélo-palestinien. 

Certains saluent son engagement pour la défense des droits humains, tandis que d’autres estiment que sa position manque d’équilibre face à la complexité du conflit.