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Le jeudi 22 août, aux alentours de 23h45, Issam O., un quadragénaire d'origine tunisienne, a été abattu dans son propre bar à chicha, situé dans le quartier d'Arenc, à Marseille.
Ce meurtre, caractérisé par une extrême violence, s'inscrit dans le cadre d'une série de règlements de comptes qui secouent la ville depuis le début de l'année.
La victime, bien connue des forces de l'ordre, avait été mise en examen à deux reprises pour des affaires de trafic de drogue, en 2019 et 2021.
Néanmoins, son casier judiciaire ne reflétait pas le profil d'un grand baron de la drogue, comptant seulement quatre condamnations, dont une pour travail dissimulé en 2016.
Issam O., originaire de Tunisie, était arrivé en France à l'adolescence après une enfance difficile passée en pouponnière.
Devenu père de deux enfants, il s'était établi dans le milieu du narcobanditisme tout en gérant son établissement dans le 2e arrondissement de Marseille.
Le soir de son assassinat, Issam O. n'a pu échapper à son agresseur, armé d'une kalachnikov.
La scène de crime a révélé 33 étuis percutés de calibre 7,62 mm, tandis que le véhicule utilisé par les tueurs a été retrouvé incendié à une vingtaine de kilomètres de Marseille.
Les enquêteurs de la division de la criminalité organisée de Marseille examinent plusieurs pistes pour retrouver les auteurs de ce meurtre, dont certaines mènent à la cité de La Castellane, un quartier en proie à des luttes intestines.
Ce drame soulève de nouvelles questions sur l'ampleur du trafic de drogue à Marseille et sur les risques encourus par ceux qui y sont impliqués.
Les autorités locales continuent leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire.
Les verres et les cocktails sur les tables ainsi que les chichas renversées témoignent de la panique des clients au moment des tirs © Radio France - Frédéric Chapuis
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