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Selon un nouveau bilan annoncé par le ministère libanais de la Santé, les frappes israéliennes sur le sud et l'est du Liban ont fait 100 morts et plus de 400 blessés, incluant des enfants, des femmes et des secouristes.
Ce bilan est le plus lourd en près d'un an de violences dans la région.
Les frappes, qui ont ciblé plus de 300 sites du Hezbollah, ont principalement touché les zones de Nabatiyeh dans le sud du Liban et la vallée de la Bekaa à l'est.
L'armée israélienne a indiqué que ces opérations visent à contrer les tirs de roquettes effectués par le Hezbollah, mouvement islamiste pro-iranien, en soutien au Hamas dans le cadre du conflit en cours avec Israël dans la bande de Gaza.
Depuis le début des frappes, l'intensité des bombardements a fortement augmenté, avec plus de 80 frappes aériennes rapportées en une demi-heure seulement dans certaines régions.
L'armée israélienne a conseillé aux civils libanais de s'éloigner des cibles du Hezbollah, indiquant que les frappes allaient se poursuivre et seraient encore plus importantes et précises dans les prochains jours.
Face à l'ampleur des pertes humaines, le ministère libanais de la Santé a demandé aux hôpitaux du sud et de l'est du pays de suspendre toutes les opérations non urgentes afin de libérer de la capacité pour soigner les nombreux blessés.
De plus, en raison de la situation sécuritaire, les écoles des zones ciblées, ainsi que celles de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, resteront fermées lundi et mardi.
Ce regain de violence fait suite à l'engagement du Hezbollah, le 8 octobre 2023, de soutenir le Hamas jusqu'à la fin des opérations israéliennes dans la bande de Gaza, après une série de frappes israéliennes sur les infrastructures du mouvement au Liban.
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