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Selon un communiqué publié par l’armée israélienne, des troupes de Tsahal auraient mené des opérations terrestres ciblées au sud du Liban, en réponse aux activités du Hezbollah.
Cette annonce a suivi plusieurs jours d’intenses bombardements, appuyés par l’aviation et l’artillerie israéliennes.
Toutefois, cette affirmation a rapidement été remise en question par plusieurs sources.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué ne pas avoir observé de présence israélienne sur le territoire libanais.
Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul, a déclaré à l’AFP : « Il n’y a pas d’incursion terrestre pour le moment ».
Le Hezbollah, directement visé par ces attaques, a également démenti ces affirmations. Un responsable du groupe a précisé sur la chaîne Al-Jazeera qu’« il n’y a pas eu d’affrontement direct sur le terrain » avec les troupes israéliennes. Par ailleurs, l’armée libanaise a confirmé qu’aucune incursion israélienne n’a été constatée.
L’ambassadeur israélien en France, Joshua Zarka, a pour sa part nuancé les objectifs de ces opérations, affirmant qu’Israël ne cherchait pas à envahir tout le Liban, mais à sécuriser une partie de la frontière sud pour éloigner le Hezbollah. Il a ajouté que ces incursions ne devraient pas durer au-delà de quelques jours.
De son côté, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a exprimé ses préoccupations face à l’escalade de la violence, déclarant que le Liban traverse actuellement « l'une des phases les plus dangereuses de son histoire ».
La situation reste tendue, avec des informations contradictoires et une grande incertitude quant à l’évolution du conflit.
Beyrouth sous le feu des bombardements israéliens / image : © Radio sisko fm / IA
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