Escalade des violences au Liban : Israël intensifie ses frappes, Washington prône la retenue

Des frappes israéliennes ont visé jeudi des positions du Hezbollah au Liban, marquant une intensification des combats dans le sud du pays. 

Selon des sources locales, cette offensive, lancée le 30 septembre, répond aux tirs de roquettes dirigés vers le nord d'Israël. 

Israël a appuyé cette action par des frappes aériennes, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth, fief de la milice chiite, ainsi qu'en Syrie pour couper ses routes d'approvisionnement.

Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, continue de riposter, déclarant avoir lancé une importante salve de roquettes jeudi. 

Les chefs du Hezbollah, dont Hassan Nasrallah, ont été visés par ces frappes israéliennes, mais cela n'a pas mis fin aux échanges de tirs.

La communauté internationale suit de près l'escalade de la violence. 

Le président américain Joe Biden a exprimé ses préoccupations lors d'une conversation avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, appelant Israël à la retenue. 

Biden a averti contre une offensive qui rappellerait celle menée contre Gaza, où la situation est tout aussi préoccupante. 

Israël a cependant réaffirmé son droit à se défendre face aux menaces posées par le Hezbollah et ses soutiens iraniens.

Depuis le début des affrontements en octobre 2023, les Nations Unies estiment que plus de 2000 personnes ont perdu la vie au Liban et que 600 000 autres sont déplacées. 

À Gaza, la violence a également fait des ravages, avec un bilan de plus de 42 000 morts, alors que les frappes israéliennes se poursuivent.

Washington et la communauté internationale craignent que cette escalade ne conduise à une guerre régionale aux répercussions dévastatrices, appelant les deux parties à éviter toute action qui pourrait aggraver davantage la situation.