Macron appelle à l'arrêt des livraisons d'armes à Israël pour les combats à Gaza

Le président français Emmanuel Macron a exprimé, lors d'une émission sur France Inter ce samedi 5 octobre, son souhait que la communauté internationale cesse de livrer des armes à Israël pour ses actions militaires dans la bande de Gaza. 

Selon lui, la priorité doit être de revenir à une solution politique.

Macron a tenu à préciser que la France ne fournit pas de matériel offensif à Israël, bien que des rapports de médias indépendants tels que Disclose et Marsactu aient révélé que certains composants français seraient utilisés dans les opérations israéliennes à Gaza. 

Le ministère français des Armées a réfuté ces allégations, affirmant que l'aide de la France se limite à des équipements défensifs.

Ce débat intervient alors que, selon le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas, les combats ont déjà coûté la vie à plus de 41 000 personnes dans l'enclave palestinienne. 

Malgré les appels répétés au cessez-le-feu et à la désescalade, la situation à Gaza reste critique.

Sur la scène internationale, les appels à limiter les livraisons d'armes à Israël se multiplient. 

Si le président américain Joe Biden a décidé de maintenir le soutien militaire à Israël, excepté une suspension temporaire en mai, le Royaume-Uni a, de son côté, suspendu une trentaine de licences d'exportation d'armes vers Israël en septembre. 

L'ONU avait également appelé à un embargo sur les livraisons d'armes, sans succès.

Par ailleurs, après Gaza, les frappes israéliennes se sont intensifiées dans le sud du Liban, où le Hezbollah est la principale cible. 

La mort de son leader, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne, a provoqué des tensions régionales, avec l'Iran en tête de file des critiques, faisant craindre une nouvelle escalade du conflit au Moyen-Orient. 

Macron a exprimé ses inquiétudes quant à la situation au Liban, affirmant que ce pays ne doit pas « devenir un nouveau Gaza ».

La France, à travers son président, continue d'appeler à la retenue et au dialogue pour éviter une aggravation de la crise dans la région.