Sahby Mehalla
Le 10 novembre 2024, une jument de compétition, d’une valeur estimée à 30 000 euros, a été abattue par un chasseur dans des circonstances dramatiques sur une propriété privée de la commune de Saint-Jean-de-Monts, en Vendée.
Le chasseur, membre d'une association locale, aurait tiré sur l’animal en pensant qu’il s’agissait d’un gibier, malgré les clôtures qui délimitaient clairement le terrain privé.
Profondément affecté par la perte de sa jument, le propriétaire a déposé une plainte pour destruction volontaire de bien, espérant ainsi obtenir justice pour son animal.
Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête afin de déterminer les responsabilités et les circonstances exactes de cet incident.
Cet événement relance une fois de plus le débat national sur la sécurité autour des activités de chasse, en particulier lorsque celles-ci se déroulent à proximité des zones résidentielles et des propriétés privées.
Les associations de défense des animaux ainsi que les professionnels du secteur équestre appellent à une révision des réglementations en vigueur.
Ils demandent notamment un renforcement des mesures de sécurité, comme l’établissement de distances minimales entre les zones de chasse et les habitations, ainsi qu’une meilleure formation des chasseurs pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Ce drame met également en lumière les tensions croissantes entre les usages diversifiés des espaces ruraux.
La cohabitation entre les activités de chasse et les autres pratiques, comme l’élevage équin, apparaît de plus en plus problématique, nécessitant une réflexion approfondie sur la gestion de ces territoires partagés pour garantir la sécurité de tous.
Tragédie en Vendée : une jument abattue par erreur lors d'une chasse sur terrain privé. © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
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