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L'incident survenu à Papeete, où des policiers ont agressé un homme en fauteuil roulant, soulève des questions alarmantes sur l'abus de pouvoir et l'usage disproportionné de la force par les forces de l'ordre, notamment envers les personnes vulnérables.
La vidéo virale ne montre pas seulement une violence inacceptable, mais met également en lumière un système qui semble favoriser la répression plutôt que la protection des citoyens.
Informations essentielles
1. Date et lieu de l'incident :
Vendredi 27 septembre, Papeete, Polynésie française.
2. Nature de l'incident :
Quatre policiers agressent un homme en fauteuil roulant.
3. Suspension et garde à vue :
Les policiers ont été suspendus et placés en garde à vue pour violences en réunion, violences sur personne vulnérable et violences de personnes dépositaires de l'autorité publique.
4. Vidéo virale :
La vidéo de l'agression a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, provoquant une réaction intense du public.
5. Âge et situation de la victime :
L'homme victime de l'agression est âgé de 47 ans et en situation de handicap.
6. Réaction officielle :
Le Haut-commissaire et la procureure ont annoncé une enquête judiciaire, tout en rappelant la présomption d'innocence.
7. Contexte et témoignages :
Des témoins affirment que la victime était sous l'influence de l'alcool et insultait les policiers.
8. Appel à l'enquête approfondie :
Une lettre d'un ancien député appelle à une enquête détaillée sur les abus de pouvoir.
Le vendredi 27 septembre à Papeete, en Polynésie française, un incident violent impliquant des agents de police a suscité une onde de choc dans la communauté locale.
Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux montre un homme de 47 ans, en fauteuil roulant, agressé par quatre policiers dans le quartier d’Estall.
Les images, filmées depuis un balcon, capturent la violence de la scène, où la victime est poussée, violentée et frappée au visage.
En réponse à cette agression, les quatre policiers ont été immédiatement suspendus et placés en garde à vue.
Ils font face à plusieurs chefs d’accusation, dont les violences en réunion, les violences sur personne vulnérable, et les violences de personnes dépositaires de l’autorité publique.
Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française et la procureure, Solène Belaouar, ont annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire.
« Je ne sais pas ce qui a précédé la vidéo, mais ça ne peut de toute façon pas justifier ces actes », a déclaré la procureure, tout en insistant sur la nécessité de respecter la présomption d’innocence.
Selon des témoignages recueillis par la chaîne de télévision locale Tahiti Nui TV, l’homme en fauteuil roulant était saoul et aurait proféré des injures à l'encontre des policiers.
Les images de cette agression, qui ne durent que 49 secondes, ne permettent pas de comprendre pleinement le contexte, d'autant plus que la victime et les policiers n'ont pas encore été entendus.
Les événements ont suscité une pression locale pour une enquête approfondie sur les abus de pouvoir.
L'ancien député Tematai Le Gayic a exprimé dans une lettre à la procureure que « les abus de pouvoir doivent être traités avec la plus grande fermeté pour préserver la confiance entre les citoyens et ceux qui les protègent ».
Ce scandale arrive dans un contexte déjà sensible concernant les violences policières, notamment après la prise de fonction du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a déclaré que si les faits étaient avérés, les policiers devraient être punis sévèrement.
La situation reste tendue alors que l'enquête se poursuit et que les autorités locales appellent à la transparence et à la justice.
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