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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré, lors d’un discours récent, que le plateau du Golan annexé "appartient à Israël pour l’éternité".
Parallèlement, il a déclaré que les opérations militaires en cours à Gaza se poursuivraient, en dépit de son statut de personne visée par un mandat d’arrêt international pour "crimes de guerre et crimes contre l’humanité".
Lors d’une déclaration publique, Benjamin Netanyahu a affirmé que le plateau du Golan, annexé par Israël en 1981, "appartient à Israël pour l’éternité".
Cette région, stratégiquement située entre Israël et la Syrie, demeure un point de friction majeur. L'annexion n'est reconnue ni par l’ONU ni par la majorité des pays, bien que les États-Unis sous l'administration Trump l’aient reconnue en 2019.
Israël justifie son contrôle sur cette zone par des considérations sécuritaires, arguant qu'elle protège son territoire des menaces émanant de la Syrie et de groupes alliés à l’Iran, tels que le Hezbollah.
Pour la Syrie, il s'agit d’un territoire illégalement occupé, et sa restitution demeure une revendication majeure dans toute éventuelle négociation de paix.
Un mandat d'arrêt international ignoré
Benjamin Netanyahu fait face à un mandat d'arrêt international, émis par des organisations internationales et soutenu par plusieurs ONG de défense des droits humains, pour des accusations de "crimes de guerre et crimes contre l’humanité". Ces accusations concernent notamment les opérations militaires menées dans la bande de Gaza, où de nombreuses voix dénoncent des violations graves du droit international humanitaire, incluant le ciblage de civils et la destruction massive d’infrastructures.
Malgré cela, Netanyahu a déclaré qu’il ne s’arrêterait "pas maintenant", affirmant la poursuite des opérations militaires à Gaza. Cette déclaration intervient alors que les frappes israéliennes sur l’enclave palestinienne ont causé des milliers de morts, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de la Santé à Gaza.
Les Nations unies et diverses ONG humanitaires continuent d’exprimer leurs préoccupations face à la situation à Gaza. Les infrastructures de santé sont au bord de l’effondrement, et les pénuries d’eau, d’électricité et de médicaments aggravent une crise déjà catastrophique.
Les appels à un cessez-le-feu immédiat se multiplient, mais Israël persiste à justifier ses actions par son droit à la légitime défense contre le Hamas, qualifié de "terroriste" par l'État hébreu.
La communauté internationale reste divisée face à la situation. Si certains pays, notamment les alliés traditionnels d’Israël, appellent à la retenue tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre, d’autres condamnent fermement les opérations en cours.
Les appels à enquêter sur les potentielles violations des droits humains se multiplient, mettant davantage de pression sur Netanyahu et son gouvernement.
Les déclarations de Benjamin Netanyahu soulignent une volonté de maintenir la ligne dure tant sur le plateau du Golan que dans la bande de Gaza, malgré les critiques internationales croissantes.
Alors que les tensions restent à leur paroxysme, la question demeure : quelle sera la réponse de la communauté internationale face à cette escalade, et quelles seront les conséquences pour la région déjà en proie à une instabilité chronique ?
Netanyahu affirme que le Golan annexé appartient à Israël "pour l'éternité" et persiste sur Gaza malgré un mandat d'arrêt international
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