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Deux femmes, accusées d'avoir tenté de tuer pour des motifs racistes des femmes voilées en octobre 2020 près de la Tour Eiffel, ont été renvoyées aux assises.
Selon une ordonnance de mise en accusation signée le 23 septembre par une juge d'instruction parisienne, et consultée le 4 octobre par l'Agence France-Presse (AFP), les deux accusées risquent la réclusion criminelle à perpétuité.
Les faits, initialement qualifiés de "violences volontaires à caractère raciste", ont été requalifiés en "tentative de meurtre à raison de l'appartenance de la victime à une race ou à une religion", trois ans après les événements.
L'avocat de l'une des accusées, Maître Stéphane Babonneau, a annoncé avoir fait appel de cette décision.
De son côté, Maître Arié Alimi, qui représente les victimes, a déclaré que l'audience serait l'occasion d'aborder le rôle de certains médias et personnalités politiques dans la propagation de la haine.
Les deux femmes avaient été interrompues dans leur agression par l’intervention de vendeurs présents sur place.
À ce jour, aucune date n'a été fixée pour l'audience.
L'incident intervient dans un contexte de tensions liées à l'islamophobie et au racisme en France, et pourrait soulever des débats sur ces questions lors du procès.
Intervention de vendeurs pour empêcher une agression raciste près de la Tour Eiffel. © Radio Sisko FM - Illustration générée par IA.
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