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La fermeture de la centrale de Ratcliffe-on-Soar montre que, derrière les promesses écologiques, le Royaume-Uni reste encore fortement dépendant aux énergies fossiles comme le gaz naturel.
Fermeture historique de la centrale au charbon de Ratcliffe-on-Soar, symbole de la transition énergétique au Royaume-Uni. © Radio Sisko FM, illustration générée par IA.
Informations essentielles :
1. Fermeture de la centrale :
La centrale au charbon de Ratcliffe-on-Soar au Royaume-Uni ferme ses portes le 30 septembre 2024, marquant la fin de l'utilisation du charbon pour produire de l'électricité dans le pays.
2. Premier pays du G7 :
Le Royaume-Uni devient le premier pays du G7 à arrêter complètement l’utilisation du charbon. D'autres pays comme l'Italie, la France, et le Canada ont des échéances plus tardives.
3. Transition énergétique :
Le gouvernement britannique s'engage dans une transition vers les énergies vertes, avec des projets pour créer de nouveaux emplois et investir dans des technologies sans carbone.
4. Déclin du charbon :
Le charbon représentait 70% de l’électricité britannique dans les années 1980, mais cette part a fortement baissé à 1% en 2023.
5. Alternatives énergétiques :
Le gaz naturel est devenu une source majeure d'énergie, représentant un tiers de la production d’électricité en 2023. L’éolien contribue à 25%, et le nucléaire à 13%.
6. Projet futur :
La centrale sera démantelée d'ici 2030 et remplacée par un pôle de technologie et d’énergie sans carbone.
7. Réactions :
Des organisations comme Greenpeace et Friends of the Earth applaudissent cette décision et appellent à une accélération des investissements dans les énergies renouvelables.
Le Royaume-Uni franchit une étape historique ce lundi 30 septembre avec la fermeture de sa dernière centrale au charbon, située à Ratcliffe-on-Soar.
Cette décision marque la fin de l’utilisation du charbon pour produire de l’électricité dans le pays, une première pour un membre du G7.
Inaugurée en 1967, la centrale de Ratcliffe-on-Soar a contribué pendant des décennies à l’essor économique du pays.
Cependant, dans un effort pour décarboner totalement son secteur énergétique d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050, Londres a décidé de tourner définitivement la page du charbon.
Cette transition a été facilitée par une baisse drastique de l’utilisation de cette ressource, qui représentait encore 70% de l’électricité britannique dans les années 1980, contre seulement 1% en 2023.
La fermeture de cette centrale s’inscrit dans un cadre plus large de transition énergétique.
Le gouvernement britannique a récemment lancé un plan pour promouvoir les énergies vertes, prévoyant la création de nouveaux emplois dans le secteur.
La centrale sera démantelée d’ici la fin de la décennie et un pôle de technologie et d’énergie sans carbone prendra sa place.
Aujourd’hui, le gaz naturel occupe une place centrale dans le mix énergétique britannique, fournissant environ un tiers de l’électricité.
L’éolien représente un quart de la production et le nucléaire environ 13%.
Cette décision est saluée par des organisations environnementales telles que Greenpeace UK et Friends of the Earth.
Tony Bosworth, membre de cette dernière, affirme que « la place du charbon est désormais dans les livres d’histoire », soulignant la nécessité d'accélérer le développement des énergies renouvelables.
Avec cette fermeture, le Royaume-Uni se pose en modèle pour d’autres nations, encourageant des mesures similaires dans le cadre de la lutte mondiale contre le changement climatique.
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